Pourquoi ce monde sonne faux ?

 

Lilaluz

L’ascension est un processus de désillusion, les aspects cachés du fonctionnement du monde et toutes les subtilités sont mises à jour – exposées- elles en deviennent vulgaires, sans éclat et passéistes. En dévoilant les vérités les plus crues, nous voyions que l’être humain est la seule chose de ce monde dont les pulsions et les comportements n’aient pas changés. Ses aspects sont si prévisibles et tellement enlisés dans des habitudes millénaires, presque animales qu’ils en sont déroutants ou dégoutants car si les pulsions primaires ne changent pas, la conscience de l’être humain a changée.

Cette distanciation entre les instincts basiques – manger, se soumettre ou dominer, obtenir de la reconnaissance au sein du groupe par force ou par ruse bref, toutes ces choses qui font tourner le monde- et les aspirations de l’âme qui s’élargissent et se raffinent mettent une pression : faut-il s’aligner sur le raffinement et la subtilité, les dentelles et les objets rares, la délicatesse des sentiments et de l’esprit, la pureté des rêves idéalistes ou bien revenir, tant bien que mal vers le plancher des vaches, pour y cultiver son jardin  -bio ou pas- afin d’éviter de manger des trucs dont même les cochons ne voudraient pas ?

En  choisissant le chemin de l’âme, on y reconnait plein d’amis anciens, camarades plus ou moins heureux sur leur parcours, qui forment un grand réseau de soutien. La route de l’évolution se construit par paliers successifs, et il est rare de pouvoir tout réussir en même temps, c’est pourquoi à chaque étape de développement on rencontre des gens différents en accord avec ses propres aspirations du moment.  Ces rencontres sont une manière que prend la vie pour nous montrer que nous évoluons et qu’elle nous soutient, il suffit de prendre conscience des points communs qui nous relient aux gens que nous croisons pour s’apercevoir sur quelle route on évolue et les choses qui nous serons données. Lorsque les rencontres sont forcées, pour créer un buzz  par exemple, l’absence de fond énergétique, donne la sensation de creux : ça sonne vide puisqu’il n’y a pas de raison profonde, la « rencontre » n’a pas réellement lieu dans le cÅ“ur et en énergie, il n’en ressort que des bavardages superficiels, du « vent ».

Lorsque l’on opte pour le chemin terre-à-terre du corps et de la souffrance où la survie et tous les désirs s’obtiennent par le travail, le détournement ou le sabotage de la réussite des autres (suivant le courage et les compétences que l’on s’autorise), on se retrouve à vivre toutes sortes de péripéties correspondant à notre interprétation de la vie : quand la vie est une jungle mortifère, alors on est plus souvent assailli, dévalisé et appauvri, c’est ainsi ! Dans ce cadre, tout ce qui peut être pris n’est pas à rejeter, on doit faire feu de tout bois, dit le proverbe. C’est vrai que la vie naturelle recycle de manière très pragmatique, économe. Mais nous, les humains ne sommes pas alignés sur le cycle lent de la Terre, nous sommes des êtres aériens et volatiles, pleins d’eau et émotifs, passionnés et dévorés d’envie, pressés de vivre et d’obtenir du monde ce qu’on estime qu’il nous doit. En vérité, on agit avec le monde comme s’il s’agissait d’une mère nourricière esclave de nos désirs, une corne d’abondance que l’on imagine inépuisable à la mesure de notre avidité. Mais sommes-nous si goulus ? Ou désire-t-on nous le faire croire pour mieux nous dominer et nous pousser à consommer ?

Pour ce que je connais de l’humain, je l’ai trouvé bien au contraire pas si avide et très routinier même pour ce qu’il appelle ses « folies »  -qui ont lieu souvent aux mêmes heures et au même endroit-  L’humain ressemble à un enfant souvent choyé et jamais accompli, on aimerait qu’il devienne serein et heureux de vivre. Il pourrait devenir cet être assagi en aimant ce que la vie lui a donné plutôt qu’en regardant ce qu’accomplissent les autres.

Faire le bilan de ses désirs et des réalisations qu’ils ont entraînés est la meilleure façon de refaire des forces pour un nouveau projet. Voler, tricher et jouer des coudes pour obtenir la vedette est un sport de parasites, destinés à ceux qui ne réussiront rien de grand.

Ne vaut-il pas mieux essayer quelque chose que d’attendre que le ciel ne vienne jusqu’à vous ? La clarté de ce monde dépend de l’opinion que vous avez de vous-même et de la valeur que vous accordez au monde d’aujourd’hui. Sommes-nous donc si pauvres d’esprit et d’âmes pour accepter le minimum sans jamais nous en plaindre ?  Lila

Source: http://www.lilaluz.net/


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"J’ai l’espoir que les gens ne prendront pas ce qui est dit comme la vérité,
mais la découvriront par eux-mêmes, parce que la vérité n’est pas dite, elle est réalisée."
Ne prenez rien pour vérité. La vérité, votre âme la connait, car la vérité ne s’enseigne pas « elle est ».
Prenez l’habitude de vérifier par vous-même, de vous renseigner, de vous informer et d’écouter votre sagesse intérieure. Vous avez votre Libre arbitre. Ne discutez jamais une intuition. Suivez-là. L’univers est gigantesque ! La vie dans l’univers est au-delà de l’imagination humaine ! Vous ne concevez qu’une infime partie de ce que peut être la vie..

« Nous sommes tous des visiteurs de ce temps, de ce lieu. Nous ne faisons que les traverser. Notre but ici est d’observer, d’apprendre, de grandir, d’aimer… Après quoi nous rentrons à la maison. » Proverbe aborigène

 


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